vendredi 27 mars 2009

Inde, route vers Khajuraho

Le 20.03.09
Aujourd'hui, je pars pour Khajuraho, encore plus à l'est. Je rejoindrai là-bas Emilie et Fanny qui suivent le même itinéraire. Et puis, grâce à leur guide-Routard, cette fois, je ne pars pas dans l'inconnu et j'ai au moins une adresse d'hôtel à mon arrivée. Je voyage de mon côté, elles du leur puisque nous avions reservé nos billets chacun dans notre coin...
Un premier tronçon en train. Départ à 10.30am de la gare d'Agra Cantt pour rejoindre, après 3h40 de trajet et des étendues planes à perte de vue, la ville de Jansih, où une connexion en bus est nécessaire pour continuer vers Khajuraho. Je remplie l'attente en dejeunant a la gare routière avec un Allemand et deux Canadiennes, quatre jeunes voyageurs en solo perdus dans la foule et le brouhaha d'une journée bien ensoleillée.
Nous partons enfin et commençons une longue, longue route... Le bus est plein et bien peu confortable. 3 rangées d'un côté, deux de l'autre, séparées par un étroit couloir. Il ne faut pas être bien large pour prendre place dans ces sièges confinés, délavés et usés.
La route est défoncée par endroits, cahotique à d'autres...
Un enfant pleure pendant plus d'une heure et demi...
Le conducteur n'a de cesse d'enfoncer le klaxon. C'est sûr, on peut conduire en Inde rien qu'au son...
Un jeune moustachu prépare salivement et bruyamment de généreux molards qu'il expulse, à intervalles réguliers, à travers la fenêtre...
Le temps semble long...
La dernière portion de route, de nuit, sera plus agréable. Il y a moins de passagers, et nous nous faisons accoster par des locaux, tout autant avides de discussions que de vanter les mérites de l'hôtel de leur oncle (forcément, ils se connaissent tous...). Ainsi, Charly, dit aussi Lucky, 20 ans, me "vends" dans un grand sourire et un trés bon anglais la guest-house Osaka du frère de son père.

Malheureusement pour lui, aprés 5 heures de route, je débarque à l'hôtel Lakeside, au bord du lac, donc, qu'on distingue à peine dans la pénombre nocturne, et où je dois rejoindre mes 2 p'tites Françaises. Je les retrouve installées sur la toiture-terrasse en grande discussion avec Govinda, la quarantaine bien portante, employé des lieux. Elles profitent de la douceur de la nuit pour se prélasser après une journée encore plus mouvementée que la mienne, entre retard et déconfiture. Elles qui avaient payer plus cher que moi, étaient censées arriver bien avant. Au final, elles n'ont que deux petites heures d'avance...
Un bon sommeil réparateur s'impose...
Aujourd'hui dans le monde :

1 commentaire:

5ème droite en montant l'escalier a dit…

Salut Philippe, une de tes trente-six cartes est arrivée hier à Paris.
Merci.
Biz.
P.