lundi 16 février 2009

NZ, Taranaki


Le 16.02.09


Reveil pres d'un bras de mer a Wanganui, juste le temps d'admirer un lever de soleil aux teintes violettes et orangees, les seuls rayons d'une journee bien grise...

Toujours le long de la cote ouest, je me dirige vers le Egmont National Park, ou trone en son centre parfaitement circulaire vu du ciel, le non moins parfait cone du Mont Taranaki. Egalement appele Mont Egmont, il culmine a 2518 metres et domine toutes les plaines environnantes sur plusieurs kilometres. Malheureusement, la presence des nuages tres bas m'empeche d'assister a ce spectacle majestueux. Et la montagne disparait a ma vue, enveloppee par des echarpes de brumes blanches...
Ce temps incertain ne contrarie en rien mon envie de balade sur ses flancs verdoyants.
Pas une ame qui vive...
Je suis seul a parcourir un petit chemin de terre, entre hautes fougeres et petits arbustes, rochers glissants et oiseaux chanteurs. Je voltige entre les nuages qui laissent s'abattre sur moi une pluie fine tout en me dissimulant le panorama probablement extraordinaire.

Cette randonnee sous la grisaille prend des allures mystiques et fantomatiques, avec ses masses sombres et ces falaises qui apparaissent puis disparaissent.
Nul doute que le Tanaraki doit etre grandiose par temps clair et ensoleille...
Je quitte mon sommet et pars pour New Plymouth (69.000 habitants). Comme d'habitude, aux alentours de 17.30pm, les rues, pourtant gorgees de commerces et de boutiques, s'eteignent progressivement, laissant seuls quelques passants donner un semblant de vie a de mornes trottoirs.
Et ce n'est pas pour autant que les echoppes ouvrent tot !...En general, pas avant 9.00am. Quel doux rythme de vie...
La ville n'est pas tres avenante, mais, vous l'aurez compris, les paysages urbains neo-zelandais ne m'auront attire l'oeil qu'en de tres rares occasions. On vient dans ce pays merveilleux davantage pour sa nature et ses grands espaces...
Je pousse donc jusqu'a Oakura, a l'ouest de New Plymouth, et termine le parcours de la journee devant la mer.
Une superbe plage noire de sable fin etire sa langueur melancolique sous un ciel grisonnant. Baignes par les flots, quelques rochers a tete noir emergent ; sur la berge, un cimetiere de troncs et de branches echoues, de ces cannes blondes et souples, aux courbes tortueuses, si douces et agreables au toucher.
Munis d'un de ces superbes sceptres, je pars arpenter la rive dans ses dernieres lueurs de l'au-dela.
Je me verrai bien, ainsi affuble, parcourir les chemins de Compostelle...
...Une balade hors du temps...
Aujourd'hui dans le monde :
"Tu ne peux voyager sur un chemin sans etre toi-meme le chemin..."Bouddha

3 commentaires:

coeurette a dit…

coucou filou!
c'est coeurette, beauté beauté beauté ces tofs!
ça ns régale et donne bien envie, du coup, on s'active & on commence à préparer notre voyage en Am du sud même si c'est pas pr tt de suite...
biz & enjoy

nicolejarriand a dit…

cette fois-çi, grâc aux explcations de Hervé, mon commentaire va partir, je l'espère; Philippe bravo, même oncle Claude daigne regarder mon ordinateur pour te lire et apprécier. Tu me fais vibrer...fatigues un peu mes yeux mais réjouis tant mon coeur que je veux te le dire. Sans trop prendre de ton temps BRAVO.j'ai même réussi à m'inscrire comme fidèle lectrice "anonyme". Affection Nic.C.J.

nicolejarriand a dit…

.....tiens! drôle d'anonymat!!!un peu raté mon affaire!