dimanche 21 décembre 2008

Bali, balade au nord

Le 21.12.08

Au saut du lit, sur la terrasse, m'attend un thermos de the et une tasse prete a l'emploi. J commence a peine a me servir quand le tenancier des lieux arrive pour me proposer le breakfast. Je ne boude pas mon plaisir, au soleil, en degustant une rafraichissante salade d'ananas, de bananes et de mangues, et une sorte de delicieux sandwich, 2 tranches de pain de mie legerement grillees et "soudees" entre elles, fourrees de bananes fraiches.

Je retrouve Erik, mon rabatteur de la veille, qui m'emmene louer un scooter. Je le prends pour 3 jours dans le but de rayonner dans la grande region d'Ubud et meme plus loin...

Un petit tour par l'opulent marche de la ville et me voila sur les routes qui tracent leur sillons vers le nord. Je pars a la conquete de Batur, un village, mais surtout, un somptueux volcan, jeune, au centre d'un cratere d'une dizaine de kilometres de diametre dans lequel s'est egalement forme un lac.

Le soleil m'accompagne et embellitles paysages de riziere qui bordent la route, a flanc de collines ou etendus sur les plaines. Des paysons, hommes, femmes, enfants, y besognent sous leur grand chapeau conique de paille.

Des rencontres, des gens, des sourires.
Du vert, des palmiers, les herbes du riz, des fleurs...

Le vent sur mon casque...
Bali, "benie des dieux"...

Les touristes semblent avoir desertes les lieux. Et j'en trouve encore moins lorsque je m'aventure hors des grands-routes.

Le chemin monte insensiblement et je finis par arriver en haut du cratere, au niveau de Penelokan, d'ou j'embrasse d'un coup d'oeil toute la magnifique vue qui s'offre a moi : un volcan parfaitement conique comme les chapeaux, parfaitement vert (de ce cote en tout cas), un grand lac d'eau bleue et, tout autour, les aretes du crateres sur lesquelles viennent s'accrocher quelques epais nuages blancs.

Je bascule et redescends pour penetrer dans la fosse de cette gigantesque formation geologique.

Il est un peu tard pour envisager l'ascension du Mont Batur, les nuages commencant deja a prendre possession du sommet. Je fais donc le tour de sa base, a mon petit ryhtme pepere.

L'autre face est beaucoup moins verte; dans le sens du vent, sombre, noire, elle regorge de roches volcaniques qui en transforment le paysage.

Et c'est ici, dans ce desert, que, comme le Petit Prince, je trouve mon volcan! Un tout petit volcan, tout jeune, que j'escalade en 5min, apres avoir traverse une terre crevassee, cendree, volcanisee. Du haut de ma planete, je suis le roi du monde! Seul un chien errant se trouve la, et me rappelle en aboyant que c'est moi qui suis sur SON territoire. Un mouton aurait ete plus facile a apprivoiser...

Je continue, m'arrete pour prendre de l'essence et me proteger de la pluie qui commence a tomber. Sous un toit ondule se regroupent 6 ou 7 personnes perdues au milieu de nulle part. Que font-elles la?...

Je remonte la pente du cratere et poursuit ma route a cheval sur sa crete en direction de Kintamani.

La, je gravis les 345 marches du temples Tegeh Koripan, le plus haut de l'ile.

Au retour, je m'arrete au temple de Batur, splendide ouvrage d roches volcaniques surplombant tout le cratere.

Route et rizieres.

De nouveau Ubud.

Je vais visiter le Blanco Renaissance Museum, consacre a l'oeuvre du peintre hispano-philippino-balinais Antonio Maria Blanco (1911-1999), sorte de Dali exuberant au doigte et a la technique toute aussi maitrisee. Un vrai talent.

Je suis accueilli par un the froid, des grands sourires et des perroquets colores dans un eden particulierement joli. Le musee se trouve sur une colline (Campuan Hill), dans un jardin verdoyant bien entretenu, et une maison grand-siecle avec une terrasse panoramique sur les toits.

L'oeuvre a un style indeniable, principalement orientee sur la gente feminine, depeinte parfois dans son plus simple appareil.

Le fils Mario a repris les pinceaux du pere, mais une classe en moins...

Aujourd'hui dans le monde : pour repondre a Nico et Lulu, je n'ai pas (encore?) vu de combats de coqs...affaire a suivre...

1 commentaire:

Cha a dit…

J'aime beaucoup ce post, ça me donne envie d'y retourner...
Pour les combats de coqs, c'est aux philippines que j'en ai vu...et c'est, comment dire...Violent!!!!!
Aujourd'hui dans le monde : Merry Christmas mon phiphi, nous pensons à toi, sous la chaleur de Singapour qui "égratigne" un peu l'esprit de Noel...
Bisous