jeudi 18 décembre 2008

Bali, premiers pas


Le 18.12.08
Le taxi, reserve la veille, m'attend comme convenu a 4.30am. Je quitte l'appartement et ses 3 occupants endormis sur la pointe des pieds et file, a moitie reveille, vers l'aeroport de Changi.
Enregistrement, controle, attente, etc, tout s'enchaine et nous decollons peu apres 6.30am en direction de Denpasar, a Bali. Apres la Thailande, la Malaisie et Singapour, je decouvre mon 4eme pays, l'Indonesie.
C'est un temps couvert et pluvieux qui m'accueille sur la fameuse ile indonesienne. Je vais finir par croire que je n'ai pas de chance avec les destinations paradisiaques!...
Taxi. Et me voila confronte d'entree aux frequents quadruple zeros en court ici : 50.000 roupies la course (environ 3.50 euros)...
Suite aux conseils de Charlotte, je depose mon sac dans unc chambre du Suka Beach Inn, a Kuta. L'endroit est plaisant, avec piscine au centre d'un groupe de batiments style balinais.
Mon leve matinal a laisse des traces que j'essaie d'effacer par une petite sieste reparatrice, puis je pars arpenter la plage sur la cote toute proche.
Bien sur, je croise pas mal de planches de surf et d'Australiens bronzes (bien que les vagues soient tres moyennes), egalement des vendeurs entreprenants me rappelant mon sejour thailandais, mais la surprise provient plutot du rivage lui-meme. Sous ce temps gris, il n'apparait pas vraiment sous son meilleur jour ; la plage, balayee par le vent, me semble meme sale et les quelques kilometres que je parcours vers le sud ne changeront pas ce sentiment. Beaucoup de detritus, une eau sombre, du sable poussiereux et, chose etrange, une foultitude de petits poissons, genre sardines, est echouee en bord d'ecume. Tsunami dans les fonds marins ? suicide collectif ? rejet depuis les bateaux de peche qui croisent au large ? Ce genocide pisicole n'egaye en rien ma promenade... Je parcours des yeux ce cimetiere incongru et decouvre d'autres especes de poissons : des longs tout effiles, des gros tout gonfles (peut-etre des poissons-coffres), d'autres herisses de piquants. Parmi cet etal de chair plus ou moins fraiche, je commence une collection de jolis coquillages polis.
Sur le retour, j'assiste a une celebration religieuse hindoue haute en couleur sur le bord de la plage (l'Indonesie musulmane n'a jamais reussi a conquerir les Balinais). Hommes et femmes confectionnent des bouquets de fleurs, offrandes multicolores aux dieux, tandis qu'un pretre recite des prieres au son d'un orchestre local.
Le temps se degage enfin en fin de soiree et me permet d'assister a un autre spectacle colore : un magnifique couche de soleil qui embrase toute la baie de Kuta. Le ciel passe par toutes les nuances imaginables, du bleu, du rose, de l'orange, du rouge, du beige et meme un peu de vert. Je ne suis pas seul a celebrer la descente du roi soleil, car la plage est couverte de quidam, des locaux aux touristes en passant par les inevitables marchands ambulants.
Je dine au Warung 96, endroit apparemment a la mode car rempli, mais seulement d'etrangers.


Aujourd'hui dans le monde :

2 commentaires:

perrinette a dit…

Merci pour la cartounette mon Fifi !
Aujourd'hui à Paris : le soleil se fraye une petite place derriere les nuages, la défense s'anime au son du fameux petit papa noel du grand Tino et de la frénésie des derniers retardataires à la recherche du parfait cadeau (dont je fais partie !)
J'ai 30 ans et et je ne cesse de trinquer à cette nouvelle décennie en espérant qu'elle m'apporte douceur et sérénité !
Merci pour l'exotisme que tu nous fais partager au quotidien.

Joyeux noel !

Bisous

Perrinette

5ème droite en montant l'escalier a dit…

Voyage, Voyage... à Reims, aller et retour. Trois générations de femmes : mère, fille et petite fille réunies pour une visite du campus, de la ville et de son marché de Noël.
Fin d'après midi. Je ferme nos volets. La rue est silencieuse. La nuit sent l'humidité et le feu de bois. Les cloches de Saint-Pierre-de-Chaillot traversent la Seine. L'hiver nous dépayse et nous surprend chaque année. C'est le moment d'écouter un disque de jazz en dégustant un doigt de banyuls.
Quatre baisers.