vendredi 5 décembre 2008

Penang, melting-pot


Le 05.12.08

Penang, egalement surnommee la Perle de l Orient, tient son nom de Pulau ("ile"; comme Pulau Langkawi) Pinang, l ile des noix d arec.

Georgetown, quant a elle, doit son appellation au capitaine Francis Light qui, apres avoir pris possession de l ile en 1786 au nom de le Compagnie Britannique des Indes Orientales, nomma ainsi la principale ville en l honneur du futur George IV.

Leve matinal pour decouverte pedestre de la cite. Encore une superbe journee, chaude et ensoleillee, qui s annonce...


Je passe par les quartiers de Chinatown et de Little India ou on ressent le clivage des populations. Le tout sur fond de facades decrepites de style colonial qui confere aux rues un charme desuet tres attrayant. Le melange est fort ici, entre les musulmans, les hindous, les bouddhistes, les chretiens, les chinois, et la culture propre a chacun d entre eux, leur architecture, leur histoire, leur gastronomie. On peut facilement passer d une eglise methodiste ou baptiste, a un temple chinois ou un temple hindou, d un poulet massala a des nouilles chinoises.

J atterris au cimetiere chretien de la ville. Il n est plus du tout entretenu, les croises ne faisant plus autorite depuis bien longtemps dans la ville. Mais l endroit est fort plaisant. On se croirait au fin fond d une jungle parmi des ruines antiques ou dans un decor d Indiana Jones...Je retrouve meme notre fameux Francis Light sous quelques branches. Pour sur, il n a pas l estime funeraire que sa renommee historique aurait pu lui valoir...Son repos n est toutefois trouble que par le bruit de la circulation toute proche qui nous rappelle l inexorable presence urbaine.
La voiture est d ailleurs tres presente a Georgetown, ce qui rend mon parcours pieton peu reluisant. Apres un detour par le celebre Eastern and Oriental Hotel, ouvert au debut du XIXe siecle et qui connut le faste des grandes ceremonies et l accueil d eminents residents comme Rudyard Kipling (et oui, le petit monsieur a qui j ai pique Mowgli pour ma photo!!!...), je finis par conclure qu il n y a pas grand chose a voir a Georgetown.

Je loue un scooter a un bonhomme mal embouche et pars en direction de l ouest, vers la plage de Batu Ferringhi, la plus reputee de l ile. Malgre cela, et une eau tres chaude (mais peu transparente), elle n equivaut en rien a celles que j ai deja parcouru...

Si l ensemble de mes massages thailandais avaient ete endures avec plaisir sous des mains feminines, cette fois, c est un gros Indien sympathique qui s occupe de mon cas. Une poigne ferme et vigoureuse pour 1h agreable, berce par le bruit du ressac, des moteurs des bateaux et des rires des enfants.

En revenant a Georgetown, apres le diner indien d hier soir, j opte pour un repas chinois. Juste au carrefour, pres de la pension, plein d echoppes de rues se bousculent remplies d agitation et des va-et-vient des Chinois qui passent de l une a l autre. C est delicieux et vraiment pas cher (environ 12RM pour 2 jus d orange frais, un plat de nouilles sautees avec des crevettes, 2 rouleaux de printemps et quelques petites portions de riz gluant cuit a la vapeur- j avais faim...!).


Demain matin, je quitte Penang et rejoins le continent pour Cameron Highlands...

5 commentaires:

Jack et Aliéna a dit…

Malgré la barbe, notre petite Clochette a dit ce matin: "c'est Fifi, ça!". ben oui! Bizz. Lulu.

Cécile a dit…

Fifi voici un petit message que Magnan m'a dicté à l'instant:


"Mon cher Philippe
Je pense à toi et te suis par la pensée. Nous sommes rentrés à Neuilly au grand dam de ton Grand-père qui calcule déjà le temps jusqu'au mois de Mars.
Grand-Père et moi t'embrassons.
Magnan"

camille a dit…

Salut mec! C'est Cam, je suis chez Lucile et Nico pour le déjeuner. Les bébés sont trop mignons: ils ressemblent tellement à leur père! Chloé veut te dire quelque chose: ppwrrkvghkk : ::::::::. T'as compris? Bisous, ta soeur qui t'aime plus que tout au monde.

5ème droite en montant l'escalier a dit…

Aujourd'hui nous étions encore d'humeur vagabonde : début d'après midi, le bus 80 nous transporte jusqu'à la place Clichy. Remontant le boulevard jusqu'au numéro 16, nous avons à notre tour traversé l'éternelle humanité ; quel que soit l'hémisphère, toujours la même. Du cinquième étage, le regard porte jusqu'à la tour Montparnasse et la tour Eiffel. Quels beaux emblèmes. Superbe. Visite des chambres, conversations légères, petit café. Merci aux colocataires présent (et absent).
Quatre baisers.

Hervé et Marie-Paule a dit…

A part la pièce de Tartuffe que je suis allé voir samedi après-midi avec Laure et Cécile, au Théâtre des Fontaines dans le 9ème (pas très loin de chez toi finalement), un repas de famille avec tes Grands-Parents, un mémo sur les fusions d'associations et la lecture du journal de mon globe trotteur préféré qui m'apporte un peu de soleil dont nous manquons cruellement ici à Paris, et bien : R.A.S.
Hervé