Australie, Sydney III

Le 22.01.09

Aujourd'hui, direction Tamarama Beach, en passant par Bondi. Ce qui est appreciable, c'est qu'on peut acceder aux plages a pieds. Un autre des attraits de cette ville tres agreable a vivre.

La promenade le long de la cote, vraiment jolie, nous fait croiser des joggueurs, des surfeurs, des marcheurs, des touristes, une sorte de Robinson Crusoe hirsute, perche sous un bric-a-brac de toiles tendues en bord de falaise, a nouveau des touristes, des mouettes et des criques.
A peine la tongue effleure-t-elle le sable de Tamarama que Leo enfourche son bodysurf pour aller taquiner les vagues qui deroulent dans cette petite anse sympathique. L'eau est tres claire malgre le tangage marin et, apres un temps d'adaptation a sa fraicheur (18 degres) qui s'oppose a la chaleur de l'air (35 degres...), on s'y laisse agreablement berce au gres du courant.
On travaille encore quelques temps notre cancer de la peau etendus sur nos serviettes, on repique une tete de temps en temps, puis Leo doit decoller pour aller travailler. Eh oui, il faut bien financer son bout de reve!!
Je le laisse donc a 16.00pm penetrer dans le magasin Columbia, au dernier niveau de l'enorme centre commercial Westfiel, pour retourner me ballader dans les rues de la City, avec pour but ultime de reussir mes photos du coucher de soleil et mes photos nocturnes de l'Opera et de la baie. Cette fois, je suis arme de mon trepied...
Je repasse aux pieds des grattes-ciel, dans le Royal Botanic Garden, me mele a la foule des touristes venus photographier les coques blanches et elancees de l'Opera, de pres comme de loin, me gave d'un delicieux milkshake a la banane, contourne les embarcaderes, remonte sur le pont, attends qu'un nuage veuille bien laisse passer la lumiere du soleil qui descend, puis attaque avec rage et passion toute une serie de photos de ce paysage urbain, l'un des plus beau que j'ai pu voir au cours de ma petite vie.
Perche sur le tablier du Harbour Bridge, je mitraille l'Opera, sans pour autant faire le Japonais...Je profite, tout simplement...
Et j'arrive de l'autre cote de la baie quand le crepuscule se noircit, et les neons s'eclairent. Le spectacle change. La nuit, tous les chats sont gris, d'accord, mais aussi toutes les villes n'ont pas l'incroyable panorama de Sydney...
Au cours de mon petit tour de prises de vue, je fais la rencontre de Sergi, un Catalan qui aime egalement tripoter la gachette de son appareil. Dans un tres bon francais, il m'apprend qu'il fait un tour du monde sur un an suite a son licenciement pour externalisation de son poste en Inde (aaah, les joies de la mondialisation...) ; apres le Canada, Hawai et la Nouvelle-Zelande, il entame la traversee de l'Australie avec un de ses amis qui l'accompagne pour se periple.
Vue sa gentillesse, je n'hesite pas a l'inviter a se joindre a moi pour retrouver Leo au Cruise Bar, sur les quais des embarcaderes. Malheureusement, dans certains endroits on peut entrer sans probleme en short et en tongue, mais ici, pour la soiree Salsa qui s'annonce, la tenue touristique de Sergi n'est pas la bienvenue (de mon cote, j'avais anticipe le jean...). On se quitte donc la, sans que Leo ait eu le temps d'exercer son excellent espagnol.
S'ensuit une delicieuse soiree au rythme langoureux de la salsa et sous l'egide superbe de l'Opera eclaire qui se trouve juste en face de nous. Nous ne sommes pas franchement a plaindre...!
Plus tard dans la nuit, entre deux pas de danse (j'essaie de faire ce que je peux, mais je n'ai pas vraiment le pas-salsa grave a mon dehanche!), on croise des amies Francaises de Leo, Jennifer et Gwendoline. Et on s'en retourne dans nos penates, 1.00am du matin bien sonne. Ce qui est un bel effort car les Australiens sont en general des couches-tot, et il n'est pas rare de voir toutes les soirees desertees avant minuit.












Aujourd'hui dans le monde : c'est quand meme pas mal de se dire qu'on va bosser en short et en tongue et qu'apres le dur labeur, une baignade salvatrice vous attend...La qualite de la vie est assez jouissive a Sydney...