dimanche 18 janvier 2009

Australie, Wilson's Prom.

Le 17.01.09
Reveil en douceur au bord d'un joli lac, non loin de la charmante nommee Venus Bay.
Aujourd'hui, le temps est aux lourds nuages gris et a la fraicheur.

Encore un peu de bitume avale, et j'entre dans le Wilson's Promontary National Park, une peninsule pointant plein sud dans la mer de Tasmanie. C'est aussi le point le plus austral de mon periple chez les Aussies.

Il s'agit d'un parc national tres vaste qui propose de nombreuses randonnees pedestres a travers la nature, en bord de mer ou dans les terres.

Je reste sobre et ne parcours qu'une dizaine de kilometres, sous le ciel charge, entre riviere debordante de roseaux, foret dense d'arbustes calcines, rochers polis du rivage, longues plages de sable blanc.

Dans un chemin de terre, sous des branches d'arbres en forme de haie, 2 wallabies bruns disparaissent a mon approche, a grands sauts entre les petits arbres. Agiles les galopins!

A part les mouettes, ce seront malheureusement les seuls animaux que j'aurai apercu pendant ma balade.
Comme tous les parcs australiens que j'ai parcouru, le Wilson's Prom. est agreable a frequenter, les gens respectent la nature, les parcours sont bien balises, et les vues, toujours magnifiques.

Je reprends la voiture et continue ma remontee vers Sydney. Sur la Gippsland Highway, je traverse, avec le soleil reapparu, Foster, Toora, Stradbroke, avant de rejoindre la Princes Highway a Sales. Les champs m'entourent, les vaches aussi...

Aujourd'hui, c'est l'album Viva la Vida (joli titre, non?) de Coldplay qui m'accompagne et flatte mes cages a miel d'une douce et heureuse musique pour ces longues heures d'errance. Seul au monde, moi, la route le soleil et les arbres qui saluent mon passage en zebrant la voiture de leurs ombres serpentines, les melodies montent doucement, planent, et survient l'instant indescriptible ou les frissons apparaissent et ou on est bien, juste...bien.
The right man in the right place...

Je passe le debut de soiree a Lakes Entrances ou j'admire le coucher de soleil entre les bateaux des pecheurs. Les nuages de ce matinont totalement deserte la voute celeste...

Je stoppe les machines apres avoir depasse Orbost. Il est 22.50pm, et mine de rien, ou gisement epuise, au choix, cela fait encore une longue journee bien remplie.
Mon coin pour la nuit est une aire de repos environnees de grands arbres. Je ne distingue pas grand chose malgre mes plein-phares. Y-a-t-il des animaux qui m'epient? suis-je vraiment seul? Silence absolu de la canopee...Silence total des etoiles...
Nuit noire...

Aujourd'hui dans le monde :

Aucun commentaire: