mardi 9 décembre 2008

Kuala Lumpur, KL


Le 08.12.08

Je quitte Tanah Rata, finalement une petite ville qui se parcourt de gauche a droite en 5 minutes...Je n'aurai pas eu le plaisir d'admirer sa region sous un soleil éclatant faisant resplendir le charme de ses collines.

La, je suis au Starbucks et, calé au fond d'un fauteuil confortable, mon Lonely en main, j écoute l'apaisant Carmen de Bizet (nous ne sommes pas que des sauvages sur la route, quand meme...!).

Mon bus pour Kuala Lumpur prends la route a 1.00pm pour environ 4h30 de trajet. La premiere heure et demi s effectue au ryhtme des nombreux lacets qui sillonnent les montagnes. Et comme d habitude, la climatisation est poussee a son maximun...
Arrivée a Kuala Lumpur. Etablie par quelques prospecteurs Chinois en quete d étain, le nom de la ville signifie le "chemin boueux".

Je suis recu chez Sophie (et Jerome, absent), Sophie étant une amie d'Hélene, Hélene étant une amie de Paris, Paris étant la capitale de la France...Sophie loge au 19eme étage d'un immeuble qui en compte 40, le V.P. (les editions Martin tiennent a conserver l'intimité de leurs contacts...), avec une vue imprenable sur les Tours Petronas, l'embleme architectural de la ville.

Sophie, qui habite l Asie depuis maintenant 2 ans, n'a pas d'explications plus aboutie que la mienne concernant la passion des locaux pour la climatisation. On en conclue que, dans ces pays chauds, le froid est vecu comme un luxe qu'il est de bon ton d'extérioriser...

Nous sortons faire un petit Kuala-by-night, dinons dans un restaurant chinois d'une delicieuse aile de raie, de calamars et de riz. Pour dessert, je tente, sous les encouragements de Sophie, le Durian, fruit local trés reputé, a l'etrange carapace hérissée de piquants. A l'interieur, plusieurs noyaux recouverts d'une espéce de creme patissiere jaune enveloppée d'une fine pellicule. Le gout est particulier, difficilement definissable, avec un petit cote pateux et legerement ecoeurant de l'avocat. Les gens viennent entre amis ou en famille déguster ce met de qualite, qui me laisse, quant a moi, un gout amer dans la bouche...




Aujourd'hui dans le monde : ...

2 commentaires:

5ème droite en montant l'escalier a dit…

Un poncif : la lecture est une évasion. Et bien, c'est une vérité avec un roman de rentrée, récit d'apprentissage, en Italie, où il est classiquement suggéré que ni le monde, ni nous-même ne changeons et que, pourtant, au terme du voyage rien n'est jamais plus pareil. Soudain, page 209, à Rome - très loin de Tanah Rata donc -, un poète des rues, statue vivante de Dante, apostrophe les passants en déclamant six vers d'un des chants de l'Enfer (on ne te dira pas lequel). L'allusion est transparente : chaque voyageur, puisque nous le sommes tous, égaré dans la "forêt obscure", doit explorer son propre cercle infernal... Et voila, où nous en sommes à Paris.
Quatre baisers.

5ème droite en montant l'escalier a dit…

Aujourd'hui dans le monde ... les 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Une biz de plus.
P.